lundi 22 septembre 2008

Projet du creusement de la Rigole

Extrait du registre des délibérations de la Commune du Vanneau

A l'origine, le principal exutoire de notre Marais a dû être " La Grande Rigole " mais pas telle que nous la connaissons aujourd'hui. La délibération ci-dessous nous montre que le premier projet correspondait à "La Rigole d'Amuré, Canal du Chail, Petite Rigole puis Rigole de la Garette" tels que nous les nommons actuellement.

Aujourd'hui 6 avril 1825, les membres du conseil municipal de la commune du Vanneau dont les noms suivent : Jacques Paris, Pierre Ravard, Etienne Paris, Etienne Chabot, François Aucheron, Hilaire Brisset, Antoine Bonneau, François Lardy, réunis sous le Présidence de Monsieur Le Maire, prennent en considération les observations présentées par M, Albert, Président du Syndicat de Mauzé, reconnaissent qu’il est urgent et nécessaire de creuser La Grande Rigole d'assèchement qui doit traverser les marais de la commune de Sansais, d'Amure, du Vanneau, de St Georges de Rex, d'Arçais, de Damvix, et que cette rigole doit être creusée aux frais des communes , proportionnellement à la superficie de leurs fonds marins.

Considérant qu'il est du plus haut intérêt pour la commune du Vanneau de déboucher des eaux que des travaux inopportuns ont jetées sur leurs Marais qui se sont successivement détériorés par suite du barrage de Sevreau, de l'approfondissement du lit de la Sévre en plusieurs points, notamment à la Tiffardière, par suite encore du tarissement complet des fossés qui portaient sur plusieurs points les eaux de la Sévre. Observant de plus que la nouvelle Sevre de Coulon a jeté un immense volume d'eau sur leurs marais, vu qu'en n'a fait aucun déblai dans la partie basse de la Sévre notamment à Damvix et ce, sans avoir préalablement fait un procès verbal de commodo et d'incommodo.

Considérant que la rigole projetée conduira à une grande amélioration dans les marais, que la dépense de son exécution peut être évaluée à vingt mille francs à répartir entre mille hectares, ce qui porte à une contribution de vingt francs par hectare.

Arrêtent que la commune du Vanneau concourra aux dépenses pour autant de fois vingt francs que son marais communal contient d'hectares, que vu l'urgence de la dépense et l'insuffisance des revenus communaux, autorisation sera demandée à M Le Préfet des Deux-Sèvres de l 'imposer extraordinairement un décime par franc sur les contributions foncières, mobilières personnelles pendant le temps nécessaire pour parfaire la cote contributive.

Bulletin municipal de décembre 1985

a suivre

Aucun commentaire: