lundi 22 septembre 2008

Projet d’une ligne de tramways de Niort à St Georges de Rex en 1904

Au cours de prochaine session , le Conseil général des deux Sèvres sera appelé à statuer sur les conclusions du rapport de Mr. GENTIL au nom de la Commission des chemins de fer, à laquelle avait été renvoyé le projet présenté par le député de la 2ème circonscription de Niort, et tendant à la création d'une ligne de Tramways reliant directement Niort avec Saint Georges de Rex et la ligne de Ferrières -Marans en passant par Saint Liguaire , Magné , Coulon , Sansais , Le Vanneau .

Le tracé en question prend son origine à Niort , rue de Ribray emprunte le chemin de grande communication de Niort à Coulon, qu'il abandonne un instant pour éviter de traverser à niveau le chemin de fer de NIORT à la Possonière et pour se rapprocher de Saint Liguaire où il trouvera la voie ferrée à l'aide d'un passage inférieur, il utilise ensuite le pont de Sevreau et dessert Magné et Coulon .

A partir du carrefour de Coulon, ( la repentie ) il emprunte le chemin de Coulonges jusqu'au delà de Sansais, et après avoir franchi le canal des Epinaux et la Sèvre à la Garette ; puis le chemin d'intérêt commun de Damvix à Brioux il se détache avant le bourg du Vanneau pour entrer en déviation et se souder en gare de Saint Georges de Rex , au chemin de fer de Ferrières - Epannes-Courçon, la longueur du tracé est de 19 kilomètres 526 mètres .

Il nécessitera huit stations: Niort, Saint Liguaire , Magné, Coulon ( à la repentie ), La Garette, Sansais, Le Vanneau, Saint Georges de Rex , et la dépense est évaluée à 63653 francs par kilomètre sera approximativement de 1 million 212900francs.

Malgré la dépense très élevée la construction projeté s'impose, traversant des contrées très riches, il est probable que la compagnie fera plus que couvrir ses frais .

Le Conseil Municipal de Coulon, réuni en séance mercredi dernier, a émis le vœu que la Compagnie des chemins de fer départementaux établisse le plus tôt possible ce tronçon de voie ferrée

extrait, le républicain de l'ouest du 16 et 18 août 1904

médiatèque régional NIORT

Projet du creusement de la Rigole

Extrait du registre des délibérations de la Commune du Vanneau

A l'origine, le principal exutoire de notre Marais a dû être " La Grande Rigole " mais pas telle que nous la connaissons aujourd'hui. La délibération ci-dessous nous montre que le premier projet correspondait à "La Rigole d'Amuré, Canal du Chail, Petite Rigole puis Rigole de la Garette" tels que nous les nommons actuellement.

Aujourd'hui 6 avril 1825, les membres du conseil municipal de la commune du Vanneau dont les noms suivent : Jacques Paris, Pierre Ravard, Etienne Paris, Etienne Chabot, François Aucheron, Hilaire Brisset, Antoine Bonneau, François Lardy, réunis sous le Présidence de Monsieur Le Maire, prennent en considération les observations présentées par M, Albert, Président du Syndicat de Mauzé, reconnaissent qu’il est urgent et nécessaire de creuser La Grande Rigole d'assèchement qui doit traverser les marais de la commune de Sansais, d'Amure, du Vanneau, de St Georges de Rex, d'Arçais, de Damvix, et que cette rigole doit être creusée aux frais des communes , proportionnellement à la superficie de leurs fonds marins.

Considérant qu'il est du plus haut intérêt pour la commune du Vanneau de déboucher des eaux que des travaux inopportuns ont jetées sur leurs Marais qui se sont successivement détériorés par suite du barrage de Sevreau, de l'approfondissement du lit de la Sévre en plusieurs points, notamment à la Tiffardière, par suite encore du tarissement complet des fossés qui portaient sur plusieurs points les eaux de la Sévre. Observant de plus que la nouvelle Sevre de Coulon a jeté un immense volume d'eau sur leurs marais, vu qu'en n'a fait aucun déblai dans la partie basse de la Sévre notamment à Damvix et ce, sans avoir préalablement fait un procès verbal de commodo et d'incommodo.

Considérant que la rigole projetée conduira à une grande amélioration dans les marais, que la dépense de son exécution peut être évaluée à vingt mille francs à répartir entre mille hectares, ce qui porte à une contribution de vingt francs par hectare.

Arrêtent que la commune du Vanneau concourra aux dépenses pour autant de fois vingt francs que son marais communal contient d'hectares, que vu l'urgence de la dépense et l'insuffisance des revenus communaux, autorisation sera demandée à M Le Préfet des Deux-Sèvres de l 'imposer extraordinairement un décime par franc sur les contributions foncières, mobilières personnelles pendant le temps nécessaire pour parfaire la cote contributive.

Bulletin municipal de décembre 1985

a suivre

jeudi 18 septembre 2008

L' Eglise

Rapports des curés à leur évêque
03/12/1911
Rapport du Doyen de Frontenay R.R. à l'évêque
Le Vanneau
Cette paroisse, la plus belle église du doyenné, Mr le curé s'emploie avec beaucoup de zèle à faire revivre les œuvres qui ont subi une sensible diminution depuis quelques années et surtout pendant la longue maladie de son prédécesseur ainsi que plusieurs autres. Cette paroisse est très travaillée par la mauvaise presse quotidienne et hebdomadaire.
120 communions pascales et 130 à la messe des dimanches ordinaires dont 3 hommes, le sacristain et 2 chantres.
Mr le curé fait revivre les œuvres de la propagation de la foi de St François de Salles de la Ste Enfance.
Parmi les femmes, il y a un noyau de prêté bien vivant, elles ont la dévotion au chapelet qui a été implantée dans cette paroisse par le bienheureux Louis Marie GRIGNON de MONFORT pendant une mission.
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L'abbé REAU dans un courrier du 22/05/1956 nous apprend que la population de la commune est de 789 habitants, 11 hommes et 52 femmes révèlent une pratique religieuse, de 12 à 21 ans, 79 jeunes au Vanneau dont 36 sans aucune pratique religieuse, 4 baptêmes non catéchisés, 7 non baptisés, 17 pratiquants habituels, 9 occasionnels, et 6 seulement à classer dans uns pratique régulière et fervente.
(Sur ce courrier ressort l'idée de construire un presbytère afin d'avoir un curé au Vanneau)

mardi 16 septembre 2008

Salle Post-Scolaire

Salle Post-Scolaire - 1931 - 1934

- Cahier des charges le 7 février 1931

Ou il est expliqué que : » la salle de l’époque n’est que l’aménagement et l’agrandissement d’une ancienne église dont une partie a déjà été prise pour faire un bureau de poste, la partie restante servant pour les répétitions de la société de musique et les représentations données par cette société.
Elle est mal éclairée, beaucoup trop étroite et fort mal installée, la charpente et la toiture menacent de s’écrouler et il faut absolument y faire des réparations importantes………… »

- En date du 30 mars 1931 courrier du maire au ministre de l'intérieur
- En date du 30 mars 1931, il est demandé une subvention de 53000F.
- En date du 15 février 1931, le projet de M. Burcier architecte départementale et présenté au conseil municipal

M. Marchand maire expose les avantages et la nécessitée de cette création, pour continuer de regrouper les jeunes gens et les jeunes filles de la commune.

La commune prend à sa charge la moitié de la dépense soit 55.399,56F.
et fait un emprunt, de 56.000F.

- A la séance du 28 février 1931 il est établi que cette salle servira de salle de conférence, salle de cinéma, salle de représentation théâtrale organisées par la jeunesse des écoles. Cette salle mesurera 20m x 9,64m avec une hauteur de 5,50m

- En date du 24 mai 1931 il ressort que l'adjudication des travaux et de restauration d'une salle postscolaire n'avait donné aucun résultat.

La commune demande au préfet l'autorisation de passer un marché de gré à gré avec une entreprise

Elle le fait avec Doucet, Bouas et Choynot entrepreneur à Surgères au condition indiqué au devis 80096.F.01

En date du 19 novembre 1931 devis de M. Gillen peintre décorateur à Niort
1 rideau: 5,m60 x 3m,60 ............... ................... 21,36
1 fond parc: 5m,60 x 3,m60………………………..21,36
6 coulisses: 1,m20 x 3,m50 ……………………… .25,20

1 salon: 11,m60 x 3,m50…………………………… 40,60
2 manteau d'arlequin 3,m50 x 0,m80…………....5,60
4 frises5,m80 x 0,m80……………………………….18.51

………………………………………………………………132,68

132,m68x35F.= 4643,F80

- En date du 28 novembre 1931 réception des travaux

- En date du 14 février 1932 un devis de Mr René David électricien 8 rue de La Mairie au Vanneau, pour la fourniture d'un appareil cinématographique « Pathé Rural » 6200F.
1 écran de 4,20 sur 3,m10
Devis de M. David René 6 860 F.

Monument aux morts

Erection d'un Monuments aux Morts
1920-1921
Le maire Mr CAILLAS écrit le 24-08-1920 au préfet pour demander l'autorisation d'élever un monument commémoratif aux enfants de la commune morts pour la France.
Le 12-09-1920 le conseil se réunit en session extraordinaire et demande une subvention pour l'érection d'un monument aux morts pour la France,
Nombre de combattants nés dans la commune mort pour la France : 34
Montant du crédit inscrit au budget communal pour l'exécution d'un monument 5600F.
Indication de ressource
Le devis du monument s'élève a 8600F.
Souscription publique 3000F.
subvention de la commune au budget de 1920 5600F.
8600F.
Inauguration le 11 novembre 1921 à 14H30 .Le Préfet qui devait venir (dans un courrier du mois d'août),se fait excuser (début septembre) il est représenté par M. Berthon conseiller en préfecture
Polémique : Mr le curé A. Berger écrit le 11 septembre 1921 au préfet pour s'excuser de ne pas être à l'inauguration du monument car il n'a été invité à la cérémonie par le maire (Apparemment énormément de conflits entre la municipalité de l'époque et le curé)

MORTS POUR LA FRANCE
GUERRE 1914 / 1918
QUINTARD Henri Théodore
Né le 30 juin 1889à Chey, fils de Pierre et Alexandrine BALTAZARD, DCD à Erbeviller (M. et M.) le 25/08/1914, Sergent au 32e R.I., N° de matricule 04580, Classe 1909, N°113 au recrutement de Parthenay. Transcrit le 10/07/1916 au Vanneau, Tué à l’ennemi
époux de Louise BLANC, inhumé à Champenoux (M et M.), tombe individuelle, n° 877
MIGEAUD Clotaire Eugène Emile
Né le 07 avril 1892 au Vanneau, cultivateur, fils de Honoré et Marie GUENON, DCD à Bannes (Marne) le 06/09/1914, brigadier au 20e R.A. N° de matricule 4079, classe 1913, N° 140 au recrutement de Parthenay. Transcrit le 24 juin 1916 au Vanneau
MAT Léonce Edmond Jules
Né le 30 janvier 1891 au Mazeau, (La Sèvre), fils de Pierre et Clorinthe PILLIER, DCD le 26/08/1914 à Sedan (08), sergent au 33e R.I.- N° de matricule 3399, classe 1911, N° 1168 au recrutement de La Roche Sur Yon, transcrit le 4/03/1921 au Mazeau.
CHATAIGNER Louis Ulysse Athanase Alphonse Sylvestre
Né le 30/12/1881 à St Sigismond, de Louis et Egyptienne DAZELLE, DCD le 14/07/1916 à Rouvroy en Sauveterre (Somme), 2e classe au 299e R.I.,- N° de matricule 012680, classe 1901, N° 453 au recrutement de Fontenay le Comte transcrit le 30/12/1916 au Mazeau
Epoux de Alexandrine Juliette Françoise MATHE
PARIS Urbain
Né le 24 juillet 1889 au Vanneau, cultivateur, célibataire, fils de Jean et Elisa BLANC, DCD à La Fère Champenoise (Marne), soldat au 32e R.I.-N° de matricule 05431, classe 1909, N° 290 au recrutement à Parthenay, transcrit le 6 mars 1919, jugement le 21/02/1919- Tué à l'ennemi.
COURAUD François Léonce Raymond
Né le 21 janvier 1892 à Niort, DCD le 19/09/1914 à Mourmelon le Grand (Marne), fils de François Hyacinthe et Marthe Olinda JOUSSEAUME - soldat au 114e R.I.- N° de matricule 4526, classe 1912, N° 221 au recrutement à Parthenay, tué à l'ennemi- transcrit le 20 avril 1915 au Vanneau
MATHÉ Louis
Né le 24 octobre 1882 à St Sigismond, fils de Louis et de Victorine GELLE, DCD à La Boisselle (Somme), 2e classe au 137e R.I., - N° de matricule 043782, classe 1902, N° 150 au recrutement de Fontenay le Comte, transcrit le 23 mai 1916 au Vanneau – Tué à l’ennemi - Epoux de Céline BRUNET (x le 10/07/1905 à Sansais) 1 fils Félicien Louis ° 1909 à F.R.R.
SABOURAUD Henri Marcelin Mandé
Né le 25 janvier 1888 au Vanneau, maçon, fils de François et Clarisse BOINEAU, DCD le 07/10/1914, Maître pointeur au 33e R.A., 2e Batterie, Classe 1908 - n° de matricule 01978 au corps et 917 au recrutement de Parthenay, DCD le 8 octobre 1914 au camp de Châlons (Marne), époux de Louisa GAUCHOUX .( x le 10/06/1912)
GAUTHIER Constant Fernand Louis
Né le 04 mars 1888 à St Hilaire la Palud, , fils de Constant Marie Célina POUGET,DCD le 21 /10/1914 à Zoonebecke (Belgique), caporal au 77e R.I. transcrit le 08/06/1917 à Niort- Tué à l’ennemi
époux de Emma Eugénie RAULT
GELLE Clovis Pierre Alexis
Né le 09 septembre 1881 à Ste Christine, fils de Louis et Louise LUCAS, DCD le 15/11/1914 à St Julien (Belgique), soldat au … R.I.- N° de matricule 012653, classe 1901, N° 2424 au recrutement de Parthenay, Transcrit le 22 juillet 1921 au Vanneau. Epoux de Marie Mélina JANNEAU, 1 fille Marie Louise ° à Ste Christine
FOURRÉ Marcel Jérémie Eugène
Né le 19 avril 1894 à Niort, chaudronnier, fils de Jérémie et Berthe DEVEZIN, DCD à Langemarck, Belgique le 24/12/1914, 2e classe au 79e R.I.- N° de matricule 9236, classe 1914, N° 67 au recrutement de Parthenay, tué à l’ennemi- transcrit le 23 octobre 1920 au Vanneau
MAINARD Florimond Honoré Mandé Henri
Né le 07 janvier 1888 à St Sigismond,cultivateur, fils de Honoré et Noémie BOUHET,1er canonier conducteur, 20° M.A.C., section Batterie, Classe 1908, n° de matricule 06823 au Corps et 915 au recrutement de Parthenay, DCD à Dunkerque en décembre 1914, extrait du registre de décès adressé au maire de St Sigismond
, inhumé à Dunkerque, tombe individuelle, n°177
CHATAIGNER Ulysse William Melcore Alexandre
Né le 21 septembre 1883 à St Sigismond, fils de Louis et Egyptienne DAZELLE, DCD à La Fère Champenoise (Marne), 2e classe au 337e R.I.- N° de matricule 0563, classe 1903, N° au recrutement à Fontenay Le Comte, Disparu - Jugement rendu le 26/06/1920, transcrit le 19/07/1920 au Vanneau - époux de Marie BAUDIN (x 03/10/1908 au Mazeau)
GUIGNARD Lionel Philémon Emilien
Né le 01/06/1897 au Vanneau, fils de François et Suzanne SAUQUET, DCD le 06/07/1916 au Vanneau ( Dc au Vanneau sans mention particulière, non répertorié dans Mémoire des Hommes)
AUDEBRAND Maxime Narcisse
Né le 18 juillet 1885 à St Georges de Rex, de Jacques Alphonse et de Fanny Flavie GIBAUD - DCD le 26/09/1918 à Suippe (Marne) caporal au 206e R.I.- N° de matricule 01520, classe 1905, N° 279 au recrutement à Parthenay, tué à l'ennemi - Jugement rendu le 07/10/1921, transcrit le 17/10/1921 - Epoux de Eglantine Marie SOULISSE
BARREAUD Germain Olivier
Né le 11 juillet 1882 au Bourdet, cultivateur, fils de René et Marie Angélique POUPARD, DCD à Loos (62), soldat au 114e R.I.- N° de matricule 014369, classe 1902, N° 297 au recrutement à Parthenay, Tué à l'ennemi - Transcrit le 30/09/1916 au Bourdet - Epoux de Alice Adeline BOUNNEAU, 2 enfants, Alix olivier Germain né en 1907 et Solange Alice ° 1911 au Vanneau
SÉMAVOINE Emilien
Né le 08 novembre 1893 au Vanneau, menuisier, fils de Alfred et de Marie BARBIER, DCD à Nœux les Mines (62), 2e classe au 90e R.I.- N° de matricule 5993, classe 1913, N° 128 au recrutement à Parthenay - Domicilié au Vanneau, Blessures de guerre
ROBIN Alix Valentin
Né le 07 mars 1887 au Vanneau, cultivateur, fils de Auguste et de Marie Louise CHATAIGNER, DCD à l’ambulance d’Acq (62), soldat au 77e R.I., inhumé à Ablain-St-Nazaire, tombe individuelle, 1er rang, n°95, blessures de guerre - N° de matricule 302822, classe 1907, N° 184 au recrutement à Parthenay, transcrit le 10/08/1915 au Vanneau
BOINEAU Félix Eutrope
Né le 16 mars 1882 au Vanneau, cultivateur, célibataire, ²fils de Henri et Armance SABOURAUD, DCD à Kalukova (Macédoine serbe), soldat au 175e R.I.- N° de matricule 01875, classe 1902, N° 294 au recrutement de Parthenay, DCD suite à des blessures de guerre, transcrit le 03/03/1916 au Vanneau
LARDY Ulysse Alix
Né le 26 novembre 1881au Vanneau, cultivateur, fils de Julien et Honorine rose RICHARD, DCD à Watronville (Meuse) le 23 mars 1916, 1er canonnier au 11e R.A. lourde – N° de matricule 013899, classe 1901, N° 930 au recrutement de Parthenay, transcrit le 28/08/1916 à Maillé, Tué à l'ennemi - domicilié à Maillé, époux de Albertine Célestine Angèle LUCET (x 15/04/1907 au Vanneau, 1 fille Marie Juliette Alice ° en 1911 à Verruyes
ARNAUD Marie William
Né le 22 décembre 1884 au Vanneau, cultivateur, fils de Fernand et de Marie Françoise PARIS, DCD à Verdun (Bois de Nassé) le 01/03/1916, soldat au 314e R.I. – N° de matricule 017414, classe 1904, N° 113 au recrutement de Parthenay, tué à l’ennemi. Transcrit le 14 mai 1916 au Vanneau - Epoux de Marie ROBIN (x 10/04/1912 au Vanneau) 2 filles, Claire Louise ° 1913 et Marie Lucie ° 1914 au Vanneau
FOURRÉ Abel René
Né le 05 février 1897 au Vanneau, chaudronnier, fils de Jérémie, ferblantier et Berthe DEVEZIN, 2e canonier au 49° régiment d'Artillerie - Classe 1917, n° de matricule 422 au recrutement de Parthenay, DCD le 5 mai 1916 à l'hôpital de mixte Poitiers (86) suite de blessures, transcrit le 26 mai 1916 au Vanneau, célibataire
MAGNERON Louis
Né le 23 avril 1879 au Vanneau, sabotier, fils de François et de Marie Madeleine JUBIEN, DCD à Montzeville (Meuse) le 09/05/1916, sapeur au 3e Régiment de Génie, inhumé à Esnes-en-Argonne (Meuse), tombe individuelle, n°1898, tué à l'ennemi - Classe1899, N° 2354 au recrutement à Parthenay, transcrit le 28/06/1916 au Vanneau
MORIN Alphonse Pierre
Né le 24 novembre 1891 à Coulon de Jean-Marie, chiffonnier, et Marie Rosalie THORAVAL, 2e canonnier conducteur au 49e R.I., DCD le 01/01/1915 à Vlamerkinghe en Belgique Tué à l'ennemi - N° de matricule 2192, clase1911, N° 640 au recrutement de Parthenay, transcrit le 01/06/1915 à Magné

FOUBERT Augustin André Louis
Né le 1 novembre 1895 au Vanneau, sabotier, célibataire, fils de Augustin Laurent et Constance MARTIN, DCD à Harsecourt (Somme) le 30 juillet 1916, 2e classe au 153e R.I.Tué à l'ennemi, N° de matricule 16704, classe 1915, N° 1611 au recrutement de Parthenay. Dernier domicile Le Vanneau
LAMIAUD Albert
Né le 23 juin 1891 au Vanneau, cultivateur, célibataire, fils de Pierre et Louise Léontine Virginie GAUTRON, DCD à l’ambulance 14/9 secteur 67 à Maricourt (Somme) le 27/10/1916, sapeur au 3e Régiment de Génie – N° 16229, classe 1911, N° 897 au recrutement de Parthenay. DCD des suites de blessures- transcrit le 27/02/1917 au Vanneau
ROUILLON Adelphin
Né le 22 mars 1891 au Vanneau, cultivateur, fils de Jean et Léontine RAMBAULT, DCD le 05/11/1916 à Combles (Somme), brigadier au 33e R.A. Croix de Guerre, Tué à l'ennemi - N° de matricule 3759, classe 1911, N° 913 au recrutement de Parthenay, transcrit le 08/01/1917 au Vanneau
BOUHIER Emile Léon Alexis
Né le 27 septembre 1882 à St Sigismond,Fils de Alexis et Eugénie JAROUSSEAU DCD le 04/11/1916 à Sailly-Saillisel (Somme), soldat au 32e R.I. , tué à l'ennemi - N° de matricule 013793, classe 1902, N° 85 au recrutement de Parthenay, transcrit le 27/02/1917 au Vanneau – Epoux de Elise Marie Florence PETORIN, 1 fils « posthume » Norbert Emile Léon né en 1917
DURIS Philippe,
Né le 17 mai 1877 au Vanneau, fils de François, maçon et de Louise SABOURAUD, DCD au Bois de la Caillette (Meuse) le 03/11/1916, Capitaine au 313e Régiment d’Infanterie , Tué à l'ennemi- N° de matricule 574, N° de recrutement 164, acte rectifié transcrit le 02/01/1917 au Vanneau – x avec Marthe Marie Charlotte GUIGNELIERE (Ancêtre de Romain DURIS, acteur de cinéma et de théâtre).
COCHARD Aristide Alphonse
Né le 05 septembre 1888 au Vanneau, cultivateur, célibataire, fils de Joseph et Marie MITARD, DCD le 28 mars 1917 à Irleau au domicile de son père (79), soldat au 125e R.I.- N° de matricule 03367 au corps et 951 au recrutement de Parthenay, Classe 1908
ANDRÉ Julien Marie Abel
Né le 03 mars 1893 au Vanneau, cultivateur, fils de Victor et de Marie BOUHIER, , DCD à l’Ambulance 1/89 S.P.79, 2e classe au 10e R. de Chasseurs N° de matricule 2350, classe 1913, N° 82 au recrutement de Parthenay, DCD de plaies à l’abdomen (éclats d’obus), transcrit le 02/09/1917 au Vanneau
GARDOT Fernand
( Rien trouvé sur cette personne)
BARREAUD Clovis Raymond
Né le 24 septembre 1896 au Vanneau, instituteur, célibataire, fils de Lucien et Angèle Léontine CHIRON, DCD à Courrières (Meuse) le 08/09/1917, aspirant au 169e R.I., tué à l'ennemi - N° de matricule 9252, classe 1916, N° 417 au recrutement de Parthenay, jugement rendu le 02/10/1920, transcrit le 25/10/1920 au Vanneau
ANDRÉ Valentin Alphonse
Né le 12 septembre 1894 au Vanneau ; maçon, fils de Victor Charles Henri, sabotier et Marie Antoinette BOUHIER, Soldat au 144° Régiment d'Infanterie - Classe 1914, N° de matricule: 17424 au corps et 44 au recrutemnt de Parthenay - DCD le 24/11/1917 à l’hôpital mixte de Poitiers (86).
PANETIER Camille Louis Léopold
Né le 23/05/1883 à St Hilaire des Loges, fils de Aimé Elie Joseph et Victoire DEBOUTE, DCD le
05/04/1918 à Grysesnes (Somme),Soldat au 325e R.I., tué à l'ennemi - N° de matricule 016406, classe 1903, N° 859 au recrutement de Fontenay Le Comte, jugement rendu le 31/07/1920, transcrit le 09/08/1920 au Vanneau - marié avec Berthe BOINOT

POUPONNEAU François Maurice Henri Louis
Né le 28 mai 1887 à Oulmes, fils de Henri et Marie Louise FILLON, DCD au Bois de Hautvoison (Aisne) le 18/07/1918, caporal au 42e R.I. Croix de Guerre-Tué à l'ennemi, classe 1907, N° 712 au recrutement de Fontenay le Comte, transcrit le 22/06/1919 au Vanneau - Marié avec Alphonsine Juliette Germaine Prudence MORIN, 1 fils Daniel °1918, 1 fille Claire Yvonne °1913

DAVID Alexandre François
Né le 18 mars 1893 à Benet, fils de Pierre et Marie Louise BELLIARD, DCD à Roye (Somme) le 29/08/1918, caporal au 69e Bataillon de Chasseurs à Pieds, tué à l'ennemi, N° de matricule 6785, classe 1912, N° 528 au recrutement de Fontenay le Comte, transcrit le 11/04/1919 au Vanneau
Epoux de Angelina TARDY (°1914 au Vanneau), 1 fils Maurice ° 1913

Guerre 1939/1945
DAVID Maurice
Né le 22 septembre 1913 au Vanneau, fils de Alexandre et de Angelina TARDY, DCD à Nancy le 19/09/1939.
MATHE Maurice
Né le 05 mai 1915 au Vanneau, fils de Maurice et de Adelphine GELLOT, DCD le 29/05/1940 à Avesnes (62)
JEAN Léon
Né le 29 janvier 1889 à Damvix, fils de Léon et de Marie CARDINAUD, DCD le 20/03/1943 à Ste Pezenne, époux de Bénonine HERVE
DORE Camille
1922 - 04/07/1944à Biard
DORE Michel
1922 – 04/07/1944 à Biard
CADET Honoré
Né le 03 février 1896 à Maillezais, fils de François et de Agathe MORIN, DCD le 29/12/1944 à Neckargerach (Allemagne)
PELLERIN Edmond
Né le 22 mars 1922 au Vanneau, fils de Alexandre et de Lucie LAMIAUD, DCD le 30/11/1945 à Dieffenbach

La Poste du Vanneau

Demande d’un service postal

Sur un courrier du 16 octobre 1832 du Préfet au Maire de la Commune du Vanneau on peut lire :

« Par une lettre du 6 octobre courant, Mr le Directeur Général des Postes m’informe qu’ il ne perd pas de vue les précédentes réclamations qui lui ont été adressées par votre conseil municipal tendant à obtenir l’établissement d’un service de Poste quotidien. Mr le Directeur général ajoute que, malheureusement, le nombre des communes où le passage des facteurs n’à lieu deux jours l’un, est encore de près de cinq mille, et qu’il est difficile de préciser l’époque ou les ressources du budget permettront de leur donner satisfaction.

Il ne peut être donné une suite actuelle à la demande de votre commune …………….

Signé le Préfet

Une même réponse et faite le 19 août 1841

Le 1er mai 1872 une demande du Préfet est faite au conseil municipal " La commune de Coulon est en instance d’obtenir un établissement postal…l’administration supérieure désire connaître s’il conviendrait à la commune d’être desservie par ce nouveau bureau, dans le cas où il serait créé à une époque plus ou moins éloignée."

Construction d’un nouveau bureau de Poste

Le 18 mars 1900 délibération du conseil municipal pour le projet de construction d'une maison pour l'établissement d'un facteur receveur et au vote de la somme de 8400F; à emprunter au crédit de France-crédit sur 25 ans.

31 mars 1900 courrier du directeur des poste et télégraphes à M. le préfet Aucune observation à formuler sur le projet présenter par la municipalité

Affiche

Le jeudi 17 mai 1900 à 2 h. de l'après midi sera procédé à l'hôtel de préfecture par M. le maire du Vanneau à l'adjudication publique sur soumission cachetées des travaux de construction d'une maison pour l'installation d'un bureau de poste et d'un logement pour le facteur receveur. Le devis de ces travaux s'élève à 8000F y compris la somme a valoir pour imprévus M. Truchet architecte.

1) Mesureau Pierre Chaban 10% de rabais

2) Duris Norbert le Vanneau 23% « adjudicataire

3)Gauchoux Baptiste « « 18% «

4) Gaillard Alcide Mougon 11% «

5) Bourdeau Benêt 12%

6) Bouquet Charles Frontenay R.R. 11,25%

17 octobre 1900 réunion du conseil municipal

Vu le refus de M. Jacques Fortin Tristant de passer l'acte d'échange entre lui et la

commune..........Dans la séance du « octobre courant

L'expropriation pour la mitoyenneté du chemin entre les bâtiments de Jacques Fortin Tristant et l'habitation du facteur receveur qui avait été admise en principe n'offrant pas beaucoup de chance de succès et devant être longue ce qui retarderait l'ouverture du bureau. Le directeur des postes ayant été consulté a envoyé un dernier a accepté la suppression des 2 portes ouvertes sur le passage(Entre le bureau de poste et la cuisine il y avait une imposte pour donner de la lumière) bail de 9 ans entre la commune et l'administration des postes

Le 30 décembre 1900 réunion du conseil municipal qui prend connaissance du procès verbal de réception provisoire des travaux relatif à la construction d'un bureau de poste et d'un logement pour le facteur receveur

Le bureau télégraphique créé au Vanneau a été inauguré le 25 juin 1901

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2008 création de l'agence postale communale

La Plate tombe du Vanneau

Devant le chœur de l'ancienne église du Vanneau, Deux-Sèvres, on voit encore une plate-tombe qui a tous les caractères des pierres funéraires des XIIe et XIIIe siècles.
L'usage des pierres tombales garnies d'inscriptions et de sculptures gravées en creux ne paraît pas remonter au-delà du XIIe siècle. Mais, à partir du XIIIe, elles devinrent nombreuses et reçurent souvent une décoration remarquable.
Antérieurement à cette époque, lorsque la coutume d'inhumer dans les églises les corps des personnes distinguées ou auxquelles on voulait faire honneur eut été bien établie, on recouvrit la fosse d'une simple dalle ou pierre funéraire de même grandeur. On n'y mit aucun signe d'abord, ni aucune inscription; mais bientôt, pour marquer la place de la sépulture de ceux que l'on voulait plus spécialement honorer et dont on tenait à garder le souvenir, on grava sur la pierre, soit un signe, soit le nom du personnage défunt.
Les signes marquant la profession ou la qualité des personnes furent primitivement mis en usage, et ce n'est que plus tard que vinrent les inscriptions. Les pierres tombales portant de simples insignes, rustiques, guerriers ou religieux, sont donc les plus anciennes et remontent, sans aucun doute, à la fin du XIe siècle ou au commencement du XIIe. La dalle funéraire du Vanneau (figurée ci-contre), bien que brisée dans le sens de sa largeur, permet encore de distinguer, gravées en creux et au trait, une croix patronale et une épée.
L'épée est courte, large au talon et progressivement diminuée pour former la pointe. La poignée, comme celles des épées du XIIIe siècle, est en forme de croix.
La croix, plus grande que l’épée qui la côtoie, est une ancienne croix processionnale sans image du Christ, telle qu'on avait l'habitude de la porter aux cérémonies du culte, depuis les temps les plus reculés. Antérieurement au XVe siècle, on ajouta l'image du crucifix à ses ornements; puis, à partir de cette époque, ceux de la Vierge et de saint Jean que l'on plaça sur les croisillons.
Il nous paraît facile de donner une signification à ces insignes guerriers et religieux, et à la place d'honneur occupée par la plate tombe du Vanneau.
Cet humble reste du passé marque l'âge approximatif de la vieille, église qui sert actuellement de halles, et permet d'en faire remonter la construction à la seconde moitié du XIIe siècle. Rien à dire, d'ailleurs, des petites croisées en style roman qui sont dépourvues de toute intention artistique.
A une époque de cette -période séculaire, dont il est impossible de déterminer la date certaine, le miles, ou chevalier, seigneur du Vanneau, qui fut inhumé dans l'église, en était le protecteur et le patron, ainsi que l'indique la place de sa tombe devant le chœur.
La qualité de chevalier est représentée par l'épée ; et celle de patron, par la croix processionnale et patronale. Le patron autrefois avait la préséance aux processions, et il est tout naturel de penser que la grande croix qui accompagne l'épée a été gravée sur la pierre tombale pour perpétuer un souvenir de dignité et d'honneur.
La tombe qui nous occupe ne nous parait point avoir été violée. En faisant des fouilles, on retrouverait sans doute, le sceau du chevalier patron. Au moyen âge, en effet, lorsqu'on ne détruisait pas les sceaux lors de la mort des individus, on les plaçait dans leur tombe, afin de prévenir la falsification des chartes.
Dès le XIIe siècle, les sceaux usités par les seigneurs,.Chevaliers, écuyers, représentaient les armoiries de leurs possesseurs. Ils se multiplièrent au XIIIee siècle, et ils indiquaient presque toujours, en légende, le nom et la qualité de celui qui en faisait usage.
La plate tombe du Vanneau renferme donc, sans, doute, la première page intéressante de l'histoire de cette commune, et nous serions reconnaissants à monsieur le maire et conseiller général, de faire opérer les recherches utiles pour arriver à la solution de ce problème archéologique.

8 juillet 1885 C. Saint-marc.

Les écoles dans la communes

Ecoles du Vanneau – Irleau

Barthélémy TARDY était régent de la commune en 1722, premier instituteur de la commune dont on se souvient. Il exerça jusqu'à sa mort en 1782. dans ses dernières années , il était aidé de son gendre Augustin AUDEBERT. En 1778 seulement il reçu l'autorisation d'exercer
Copie de l'autorisation
Germain de CHATEIGNER de La CHATEIGNERAIE, comte de Lyon, par la miséricorde de Dieu et la Grâce du St Siège Apostolique, et évêque et Seigneur de Saintes, conseiller du Roi en tous ses conseils, étant dûment informé de bonne vie et mœurs, capacité et religion catholique, apostolique et romaine de Barthélémy TARDY, sacristain de la paroisse de St Eutrope du Vanneau, nous l'avons approuvé et approuvons par les présentes pour tenir les petites écoles de garçons dans la dite paroisse, avec pouvoir d'enseigner à lire, écrire, compter, calculer, et le catéchisme imprimé pour l'usage de notre diocèse, à condition qu'il n'admette aucune fille dans les dîtes écoles et qu'il aura soin, au moins les dimanches et fêtes de faire assister ses écoliers pour entendre le service divin et profiter des instructions qui s'y font, avec défense à tous autres de s'immiscer au dit exercice sans lettre d'approbation à cet effet, sous les peines portées par la déclaration de sa Majesté.
Dressé à Saintes en notre palais épiscopal le quatre du mois de décembre 1778
Signé : Germain, évêque de Saintes
Par Monseigneur : signé : AUGIER secrétaire

« Jusqu’en 1860, il n’exista qu’une seule école dans la commune »

Le local était la propriété de l’instituteur.


En 1er lieu, c’était une chambre basse humide, mal aérée, ou la lumière ne pénétrait que par la porte et une petite fenêtre. Vers 1811 on changea de local, l’instituteur fit aménager une salle plus convenable et qui ressemblait vaguement à une classe. De grandes tables rectangulaires pour les grands, trois rangées de bancs pour les petits.


Cet état de choses dura jusqu’en 1860, bien que dès 1847, il y avait eu différents projets pour la construction des classes qui existent aujourd’hui.
Pour le chauffage des classes, chaque élève apportait sa bûche.
Pas de cour, les récréation se passaient dans la rue.
Pas de cabinet d’aisance pour les garçons, une petite clôture en roseaux pour les filles.
Les enfants allaient en classe à 6 ans, et on y voyait souvent des garçons de 20 ans.
Jusqu’en 1847, l’école était fermée de pâques à la toussaint.
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Conditions matérielles de l’instituteur

Les 2 premiers instituteurs dont nous avons parlé étaient payés en nature par les pères de famille chez lesquels, ils passaient à la fin de chaque mois pour recevoir du blé, des volailles, du beurre, des œufs etc, etc

Ils étaient en même temps chantres et sacristains, et selon l’heure plus ou moins matinale à laquelle ils sonnaient l’angélus, les propriétaires et les fermiers remplissaient plus ou moins leurs sacs à provisions : aussi l’angélus sonnait il souvent dès 2 heures du matin.

Ces instituteurs cultivaient leurs champs et cuisaient le pain des habitants qui leur abandonnaient en payement le 1/17éme de la pâte apportée au four.

Ils étaient aussi secrétaire de mairie et recevaient pour cela une indemnité qui a varié de 40 à 100.

L’instituteur jouissait d’une bonne considération : c’était l’homme chez lequel on prenait conseil, et que l’on choisissait comme arbitre dans les différents qui s’élevaient entre les parents ou voisins.

Il ne s’occupait pas de politique.

Enseignement

Jusqu’en 1847 les matières enseignées étaient la lecture, l’écriture, le calcul, les prières et le catéchisme.

Les livres de lecture en usage étaient :

- pour les petits, A.B.C.

- pour les grands, le livre des prières, l’ancien et le nouveau testament, le manuscrit, la doctrine chrétienne, le Télémaque, etc etc….. 

Pour l’enseignement de l’écriture, chaque élève copiait un modèlelithographié, placé devant lui.

A partir de 1847, M. Charles AUDEBERT enseigna l’histoire et la géographie et donna quelques notions des sciences à ses élèves.

Les récompenses étaient des bons points, des images religieuses et plus tard, des livres de prix achetés aux frais de l’instituteur.

Les punitions consistaient aux châtiments corporels : martinet, grande baguette, qui allait d’une extrémité à l’autre de la classe, bonnet d’âne, écriteau, etc, etc.

Malgré nos recherches nous n’avons pu nous procurer ni anciens livres, ni anciens cahiers méritant d’être signalés.

Tel est résumé , l’historique de l’enseignement primaire dans la commune du Vanneau.

L’instituteur l’institutrice

J. MONTRAND C. AUDEBERT

dimanche 14 septembre 2008

Marché sous la halle

archives départementales 202741
FOIRES ET MARCHES 1866-1881
Création d'une foire 1866-1869
En date du 8 mai 1866 demande est faite au préfet pour l'établissement de 4 foires dans la commune une le 25 janvier, une le 18 avril, une le 16 août et l'autre le 25 novembre. La commune étant desservi par une route de moyenne et par eau et qu'elles seraient avantageuses à la dite commune ect, ect..........(extrait)
signé le maire Pierre Eutrope Audebert
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Réponse est faite au maire le 6 juillet 1866.
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En date du 24 juillet 1868 les communes consultées sont celles des cantons de : Frontenay, Mauzé, Beauvoir, Niort 1, Niort 2, Prahecq, Maillezais, St Hilaire des Loges, Fontenay ( Fontaine), Courçon, Surgères .
résultat:
Création par la commune du Vanneau de 4 foires qui se tiendraient les 25 janvier ,18 avril ,16 août et le 25 novembre
Nombre de communes consultées 76
Avis favorables 38
Avis contraires 8 ,
Abstentions 30
Le conseil municipal d'Arçais a donné un avis favorable pour la foire du 16 août et un avis contraire pour les autres
Du 20 juillet 1969 signé le préfet
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La réponse du préfet se fit le : Niort le 16 novembre 1869 (du préfet au maire)
-Vu l'avis favorable des préfets de la Charente inférieur et de la Vendée
-Vu l'avis défavorable du conseil d'arrondissement de Niort
-Vu l'avis favorable du conseil général pour la création d'une foire seulement qui se tiendrai le 25 novembre de chaque année
Art. 1: La commune est autorisée à créer une foire qui se tiendra annuellement au chef lieu de la commune le 25 novembre
Art. 2: Lorsque la foire tombera un dimanche ou un jour de fête légale elle sera remise au lendemain
1ère foire bovine, porcine, et ovine le 25 novembre 1869
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CREATION D'UN MARCHE 1880
-En date du 30 mai 1880
Suite à la réunion du conseil municipal il est décidé qu'à partir du dimanche 29 août 1880 ,il sera créé un marché d' approvisionnement hebdomadaire, qui se teindra au chef lieu de la dite commune du Vanneau, dans sa halle couverte et ses abords le dimanche de chaque semaine .
Extrait du mémorial le 02-10-1880 Le Vanneau
Marché hebdomadaire
Le marché se teindra le dimanche de chaque semaine, et la 1ere fois le dimanche 9 octobre 1880, au bourg du Vanneau, sous la halle, bien appropriée à cette effet. Il ne comprendra que des denrées alimentaires jusqu’à ce qu’il en ait été autrement ordonné.
Des primes de cinq pour cent du montant de leurs achats seront attribués à toutes personnes qui auront acheté au marché pour une somme totale de vingt francs et au dessus, du beurre, des œufs, de la volaille, du poisson et légumes verts
Le Vanneau le 5 septembre 1880
Le maire COIRIER
Information trouvé par Jean-Louis GIBAUD de Coulon
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CREATION DE 6 NOUVELLES FOIRES 1880-1881
Extrait des délibérations de la commune du Vanneau du 13 décembre 1880
"Considétant que par suite de la construction du chemin d'Arçais à Damvix et le classement du chemin n°82 du Vanneau à Mauzé qui devra évidemment dans un temps peu éloigné être prolongé jusqu'à Benet, le bourg du Vanneau est appelé à devenir un centre de passage.
Considérant que sa situation au centre de communes importantes du Marais ou les bestiaux sont en très grand nombre, des foires faciliteraient les transactions et la vente de ces bestiaux.
Considérant que sa seule foire du 25/11/ est évidemment i,suffisante,
Demande la suppression de la dite foire du 25 novembre et la création de 6 nouvelles foires qui se tiendraient au bourg du Vanneau les troisièmes mercredi de février, juin, août, octobre, décembre et le lundi de Pâques
Dans sa réponse du 17 décembre 1880 le préfet demande au communes dans un rayon de 2 myriamétres leur avis au sujet de 6 foires au Vanneau
La décision existe aux archives départementale je la mettrais ultérieurement