mercredi 18 janvier 2012

Il n'y a plus d'anomalies sur le Monument aux morts du Vanneau-Irleau


Nous avons relevé une erreur: Fernand GARDOT, marqué sur le monuments aux Morts, né le 18 mai 1880 à La Ronde (17)  il est décédé le 28 mars 1961 chez lui à La Ronde (17) au lieu dit "Le Passage" et non lors du conflit. Il était marié à Marie Julia ROY, ils ont eu 1 fille Gabrielle Fernande née en 1910 au Vanneau et décédée en 1975 à Niort

















Il y a aussi les personnes nées dans la commune, qui ne sont pas sur le monument (c'est courant) mais elles ne sont pas cités lors des cérémonies lorsque l'ont énumère  
la liste des enfants de la commune Mort pour la France
Alphonse Aristide MATHE Monument au morts de Sansais
Léonide Aristide GAUTRON Monument au morts de Coulon
Louis Camille PARIS Monument au morts de Coulon
Athanase Théophile MITARD Monument au morts d' Arçais
Gilbert Roger BOINEAU Monument au morts de Frontenay Rohan Rohan
Louis Gaston DAVID Monument au morts de Villeneuve la Comtesse
Emile André Edmond BRUNEL Monument au morts de Brest
-------------------------------------------------------------

Emile André Edmond BRUNEL est né à Irleau commune du Vanneau le 29 novembre 1889 d'Emile Alexis, cordonnier à Irleau et de Marie NICOLAS
Il est décédé le 16 septembre 1918 à l'hopital maritime de Brest
Il est inhumé au Carré Militaire "KERFAUTRAS" à Brest
Carré: 9
Rang: 6
N° 10


mardi 17 novembre 2009

L'enseignement primaire dans la commune vers 1955

Structures scolaires
La commune comptait alors 4 classes: 2 à Irleau et 2 au Vanneau. La gémination entre les écoles de garçons et de filles étaient récente.
Dans chaque village une classe datait de la loi Guizot (1833): anciennes classes pour les garçons au Vanneau et pour les filles à Irleau et l'autre classe avait été construite suite à la loi Jules Ferry (1879-1880), visiblement ces bâtiments étaient restés dans leur état initial et avaient subi la dégradation dûe au passage des années. 80 à 100 élèves fréquentaient ces écoles.
Classes des "grands au Vanneau"
La classe des grands comprenait les élèves de 11 à 14 ans, voire 15 ans: CM1 - CM2 - FE1 - FE2 (fin d'études). ce dernier terme était bien significatif de l'enjeu qui était l'obtention du certificat d'études.
Effectif moyen: 20 à 25 élèves. (une année j'en avais 27 et l'inspecteur primaire, Mr Lallemand me demanda de prendre 11 "fin d'étude" d'Irleau). Evidemment pas d'intervenants extérieurs comme c'est la mode actuelle et pas trop de temps à perdre avec le secrétariat de mairie à assurer!!
En effet pour les leçons, comme pour les exercices CM1 et CM2 d'une part et FE1 et FE2 d'autre part travaillent ensemble. La difficulté était croissante dans chaque exercice et les plus jeunes bénificiaient d'un travail plus court. Les bons élèves de CM1 ou FE1 réussissaient souvent à réaliser l'ensemble du travail donné aux CM2 ou FE2
Une journée scolaire type
La rentrée est fixée à 9 heures 00, depuis environ un quart d'heure les garçons jouent aux billes, à l'épervier, à collin-maillard...... et les filles sautent à la corde. 9h00 sonnent à la l'horloge de l'église, je frappe fortement dans mes mains et brusquement silencieux, garçons d'un coté de la porte d'entrée, filles de l'autre s'alignent le long du mur. "Entrez": chacun prend sa place......"asseyez-vous" et la classe peut commencer.
Les "cahiers du jour" sont distribués après avoir été corrigés. Chaque division a son "cahier de roulement" tenu à tour de rôle par chacun des élèves, les corrigés servent alors pour que chacun puisse effectuer l'autocorrection des exercices.
Commence alors la journée soit par une leçon de morale à partir d'un texte ou d'un fait divers, soit par une leçon d'instruction civique. La journée se poursuit alors au rytme de l'emploi du temps, la gymnastique du maitre consistant à s'occuper plus spécifiquement des CM1 et CM2 pendant que FE1 et FE2 accomplissent un travail personnel et inversement.
A midi, chacun rentre à la maison, les élèves les plus éloignés déjeunent dans la classe.
Le matériel
L'ardoise était reine, elle remplaçait le cahier de brouillon et servait beaucoup pour l'interrogation: calcul mental, tables. Les mêmes livres servaient plusieurs années; certains étaient parfois en mauvais état. La commune en assumait l'achat ainsi que les fournitures scolaires, ce qui n'était pas partout le cas à l'époque. Les élèves, munis d'un porte plume équipé d'une plume "Henry" ou "Sergent Major" écrivent à l'encre violette préparée avec de l'eau chaude et de la poudre. L'hiver, la classe est chauffée par un vieux poêle à charbon, que je dois nettoyer le soir et allumer tôt le matin.
Après le passage à l'école du Vanneau
L'entrée en classe de 6° à la sortie du CM2 était conditionée par la réussite à un examen assez coriace. dans le secteur, peu d'établissement d'accueil, il fallait se tourner vers le lycée Fontanes et le lycée Jean Macé à Niort ou vers un cours complémentaire à La Crèche.
Le certificat d'études en poche on pouvait entrer en 5° sur examen en technique ou en moderne, à Niort ou à Surgères. Quelques-uns de mes meilleurs éléments sont entrés en 4° d'accueil en lycée as avoir subi un gavage intensif de mathématiques et d'anglais dispensés pendant les moments de repos
L'apprentissage chez un artisan, permettait également  d'acquérir une solide formation professionnelle assurant l'avenir. Nos deux usines venaient juste de passer de l'état de scieries à fabrique de contreplaqués et demandaient de la main-d'oeuvre. C'était l'époque du plein emploi et chacun trouvait sa place.
Malheureusement les débouchés de nos jeunes nécessitent des formations bien plus poussées et spécifiquement et souvent les candidats sont bien plus nombreux que les élus.
Modèle d'emploi du temps


mardi 10 novembre 2009

lundi 22 septembre 2008

Projet d’une ligne de tramways de Niort à St Georges de Rex en 1904

Au cours de prochaine session , le Conseil général des deux Sèvres sera appelé à statuer sur les conclusions du rapport de Mr. GENTIL au nom de la Commission des chemins de fer, à laquelle avait été renvoyé le projet présenté par le député de la 2ème circonscription de Niort, et tendant à la création d'une ligne de Tramways reliant directement Niort avec Saint Georges de Rex et la ligne de Ferrières -Marans en passant par Saint Liguaire , Magné , Coulon , Sansais , Le Vanneau .

Le tracé en question prend son origine à Niort , rue de Ribray emprunte le chemin de grande communication de Niort à Coulon, qu'il abandonne un instant pour éviter de traverser à niveau le chemin de fer de NIORT à la Possonière et pour se rapprocher de Saint Liguaire où il trouvera la voie ferrée à l'aide d'un passage inférieur, il utilise ensuite le pont de Sevreau et dessert Magné et Coulon .

A partir du carrefour de Coulon, ( la repentie ) il emprunte le chemin de Coulonges jusqu'au delà de Sansais, et après avoir franchi le canal des Epinaux et la Sèvre à la Garette ; puis le chemin d'intérêt commun de Damvix à Brioux il se détache avant le bourg du Vanneau pour entrer en déviation et se souder en gare de Saint Georges de Rex , au chemin de fer de Ferrières - Epannes-Courçon, la longueur du tracé est de 19 kilomètres 526 mètres .

Il nécessitera huit stations: Niort, Saint Liguaire , Magné, Coulon ( à la repentie ), La Garette, Sansais, Le Vanneau, Saint Georges de Rex , et la dépense est évaluée à 63653 francs par kilomètre sera approximativement de 1 million 212900francs.

Malgré la dépense très élevée la construction projeté s'impose, traversant des contrées très riches, il est probable que la compagnie fera plus que couvrir ses frais .

Le Conseil Municipal de Coulon, réuni en séance mercredi dernier, a émis le vœu que la Compagnie des chemins de fer départementaux établisse le plus tôt possible ce tronçon de voie ferrée

extrait, le républicain de l'ouest du 16 et 18 août 1904

médiatèque régional NIORT

Projet du creusement de la Rigole

Extrait du registre des délibérations de la Commune du Vanneau

A l'origine, le principal exutoire de notre Marais a dû être " La Grande Rigole " mais pas telle que nous la connaissons aujourd'hui. La délibération ci-dessous nous montre que le premier projet correspondait à "La Rigole d'Amuré, Canal du Chail, Petite Rigole puis Rigole de la Garette" tels que nous les nommons actuellement.

Aujourd'hui 6 avril 1825, les membres du conseil municipal de la commune du Vanneau dont les noms suivent : Jacques Paris, Pierre Ravard, Etienne Paris, Etienne Chabot, François Aucheron, Hilaire Brisset, Antoine Bonneau, François Lardy, réunis sous le Présidence de Monsieur Le Maire, prennent en considération les observations présentées par M, Albert, Président du Syndicat de Mauzé, reconnaissent qu’il est urgent et nécessaire de creuser La Grande Rigole d'assèchement qui doit traverser les marais de la commune de Sansais, d'Amure, du Vanneau, de St Georges de Rex, d'Arçais, de Damvix, et que cette rigole doit être creusée aux frais des communes , proportionnellement à la superficie de leurs fonds marins.

Considérant qu'il est du plus haut intérêt pour la commune du Vanneau de déboucher des eaux que des travaux inopportuns ont jetées sur leurs Marais qui se sont successivement détériorés par suite du barrage de Sevreau, de l'approfondissement du lit de la Sévre en plusieurs points, notamment à la Tiffardière, par suite encore du tarissement complet des fossés qui portaient sur plusieurs points les eaux de la Sévre. Observant de plus que la nouvelle Sevre de Coulon a jeté un immense volume d'eau sur leurs marais, vu qu'en n'a fait aucun déblai dans la partie basse de la Sévre notamment à Damvix et ce, sans avoir préalablement fait un procès verbal de commodo et d'incommodo.

Considérant que la rigole projetée conduira à une grande amélioration dans les marais, que la dépense de son exécution peut être évaluée à vingt mille francs à répartir entre mille hectares, ce qui porte à une contribution de vingt francs par hectare.

Arrêtent que la commune du Vanneau concourra aux dépenses pour autant de fois vingt francs que son marais communal contient d'hectares, que vu l'urgence de la dépense et l'insuffisance des revenus communaux, autorisation sera demandée à M Le Préfet des Deux-Sèvres de l 'imposer extraordinairement un décime par franc sur les contributions foncières, mobilières personnelles pendant le temps nécessaire pour parfaire la cote contributive.

Bulletin municipal de décembre 1985

a suivre

jeudi 18 septembre 2008

L' Eglise

Rapports des curés à leur évêque
03/12/1911
Rapport du Doyen de Frontenay R.R. à l'évêque
Le Vanneau
Cette paroisse, la plus belle église du doyenné, Mr le curé s'emploie avec beaucoup de zèle à faire revivre les œuvres qui ont subi une sensible diminution depuis quelques années et surtout pendant la longue maladie de son prédécesseur ainsi que plusieurs autres. Cette paroisse est très travaillée par la mauvaise presse quotidienne et hebdomadaire.
120 communions pascales et 130 à la messe des dimanches ordinaires dont 3 hommes, le sacristain et 2 chantres.
Mr le curé fait revivre les œuvres de la propagation de la foi de St François de Salles de la Ste Enfance.
Parmi les femmes, il y a un noyau de prêté bien vivant, elles ont la dévotion au chapelet qui a été implantée dans cette paroisse par le bienheureux Louis Marie GRIGNON de MONFORT pendant une mission.
"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""

L'abbé REAU dans un courrier du 22/05/1956 nous apprend que la population de la commune est de 789 habitants, 11 hommes et 52 femmes révèlent une pratique religieuse, de 12 à 21 ans, 79 jeunes au Vanneau dont 36 sans aucune pratique religieuse, 4 baptêmes non catéchisés, 7 non baptisés, 17 pratiquants habituels, 9 occasionnels, et 6 seulement à classer dans uns pratique régulière et fervente.
(Sur ce courrier ressort l'idée de construire un presbytère afin d'avoir un curé au Vanneau)

mardi 16 septembre 2008

Salle Post-Scolaire

Salle Post-Scolaire - 1931 - 1934

- Cahier des charges le 7 février 1931

Ou il est expliqué que : » la salle de l’époque n’est que l’aménagement et l’agrandissement d’une ancienne église dont une partie a déjà été prise pour faire un bureau de poste, la partie restante servant pour les répétitions de la société de musique et les représentations données par cette société.
Elle est mal éclairée, beaucoup trop étroite et fort mal installée, la charpente et la toiture menacent de s’écrouler et il faut absolument y faire des réparations importantes………… »

- En date du 30 mars 1931 courrier du maire au ministre de l'intérieur
- En date du 30 mars 1931, il est demandé une subvention de 53000F.
- En date du 15 février 1931, le projet de M. Burcier architecte départementale et présenté au conseil municipal

M. Marchand maire expose les avantages et la nécessitée de cette création, pour continuer de regrouper les jeunes gens et les jeunes filles de la commune.

La commune prend à sa charge la moitié de la dépense soit 55.399,56F.
et fait un emprunt, de 56.000F.

- A la séance du 28 février 1931 il est établi que cette salle servira de salle de conférence, salle de cinéma, salle de représentation théâtrale organisées par la jeunesse des écoles. Cette salle mesurera 20m x 9,64m avec une hauteur de 5,50m

- En date du 24 mai 1931 il ressort que l'adjudication des travaux et de restauration d'une salle postscolaire n'avait donné aucun résultat.

La commune demande au préfet l'autorisation de passer un marché de gré à gré avec une entreprise

Elle le fait avec Doucet, Bouas et Choynot entrepreneur à Surgères au condition indiqué au devis 80096.F.01

En date du 19 novembre 1931 devis de M. Gillen peintre décorateur à Niort
1 rideau: 5,m60 x 3m,60 ............... ................... 21,36
1 fond parc: 5m,60 x 3,m60………………………..21,36
6 coulisses: 1,m20 x 3,m50 ……………………… .25,20

1 salon: 11,m60 x 3,m50…………………………… 40,60
2 manteau d'arlequin 3,m50 x 0,m80…………....5,60
4 frises5,m80 x 0,m80……………………………….18.51

………………………………………………………………132,68

132,m68x35F.= 4643,F80

- En date du 28 novembre 1931 réception des travaux

- En date du 14 février 1932 un devis de Mr René David électricien 8 rue de La Mairie au Vanneau, pour la fourniture d'un appareil cinématographique « Pathé Rural » 6200F.
1 écran de 4,20 sur 3,m10
Devis de M. David René 6 860 F.