Ecoles du Vanneau – Irleau
Barthélémy TARDY était régent de la commune en 1722, premier instituteur de la commune dont on se souvient. Il exerça jusqu'à sa mort en 1782. dans ses dernières années , il était aidé de son gendre Augustin AUDEBERT. En 1778 seulement il reçu l'autorisation d'exercerCopie de l'autorisation
Germain de CHATEIGNER de La CHATEIGNERAIE, comte de Lyon, par la miséricorde de Dieu et la Grâce du St Siège Apostolique, et évêque et Seigneur de Saintes, conseiller du Roi en tous ses conseils, étant dûment informé de bonne vie et mœurs, capacité et religion catholique, apostolique et romaine de Barthélémy TARDY, sacristain de la paroisse de St Eutrope du Vanneau, nous l'avons approuvé et approuvons par les présentes pour tenir les petites écoles de garçons dans la dite paroisse, avec pouvoir d'enseigner à lire, écrire, compter, calculer, et le catéchisme imprimé pour l'usage de notre diocèse, à condition qu'il n'admette aucune fille dans les dîtes écoles et qu'il aura soin, au moins les dimanches et fêtes de faire assister ses écoliers pour entendre le service divin et profiter des instructions qui s'y font, avec défense à tous autres de s'immiscer au dit exercice sans lettre d'approbation à cet effet, sous les peines portées par la déclaration de sa Majesté.
Dressé à Saintes en notre palais épiscopal le quatre du mois de décembre 1778
Signé : Germain, évêque de Saintes
Par Monseigneur : signé : AUGIER secrétaire
« Jusqu’en 1860, il n’exista qu’une seule école dans la commune »
Le local était la propriété de l’instituteur.
En 1er lieu, c’était une chambre basse humide, mal aérée, ou la lumière ne pénétrait que par la porte et une petite fenêtre. Vers 1811 on changea de local, l’instituteur fit aménager une salle plus convenable et qui ressemblait vaguement à une classe. De grandes tables rectangulaires pour les grands, trois rangées de bancs pour les petits.
Cet état de choses dura jusqu’en 1860, bien que dès 1847, il y avait eu différents projets pour la construction des classes qui existent aujourd’hui.
Pour le chauffage des classes, chaque élève apportait sa bûche.
Pas de cour, les récréation se passaient dans la rue.Pas de cabinet d’aisance pour les garçons, une petite clôture en roseaux pour les filles.
Les enfants allaient en classe à 6 ans, et on y voyait souvent des garçons de 20 ans.
Jusqu’en 1847, l’école était fermée de pâques à la toussaint.
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